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Lettres québécoises, no 185 : Les écr...
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100 bougies pour Ulysse, de James Joyce!


20 ans pour les Correspondances d’Eastman!


Robert Marinier et Chloé LaDuchesse remportent le Prix Trillium!


Le livre politique à l’honneur!

Une suggestion de Les libraires

Pour inaugurer la splendide nouvelle maquette de Mémoire d’encrier, voici un texte phare. Phare en ce sens que solidement enraciné, il prévient des écueils, alors que son faisceau indique les possibles voies navigables et éclaire amoureusement les esquifs qui naviguent trop au large pour que l’on arrive à les repérer sans aide. En toute honnêteté (concept cher à Baldwin et Styron), Abdelmoumen raconte cette formidable histoire qui transcende largement l’amitié improbable d’un petit-fils d’esclaves avec un petit-fils d’esclavagistes. Par-delà cette main tendue à travers les horreurs de l’Histoire, il y a les convictions et les doutes profonds de ces deux grands esprits du XXe siècle. Appropriation culturelle, liberté artistique et identités tressées y sont abordées en profondeur à travers le prisme de la confrontation engendrée par la publication des Confessions de Nat Turner. Le livre a beau dater des années 1960, la question qu’il pose est d’une brûlante actualité : est-il possible encore, aujourd’hui, d’écrire au je l’histoire d’un homme noir lorsque l’on est blanc? En examinant la position de Styron, celle de Baldwin, celle des Ten Black Writers, on prend le temps de réfléchir sans se crisper, guidés en cela par le charisme, l’intelligence et l’humour de la Québécoise aux multiples héritages. C’est si passionnant que la première chose que l’on a envie de faire en en sortant, c’est de plonger dans Baldwin, dans Styron, dans Griffin, dans Angelou, bref, la table est mise...